Coup de pouce, Thibaut Baronnier
L’auto-stoppeur est bel et bien ce miracle de la signalétique routière. Son pouce se dresse fièrement, presque infatué. Il voudrait mettre un terme à cette inexorable procession… : ce Vagabond donne à lire les aléas et les joies, la dimension sociale et symbolique du voyage en stop. De ronds-points en péages, de rire en poésie, de ras-le-bol en enchantement, il mène notre pouceteux, notre épouvantail de lumière jusqu’à une terre mythifiée : le Périgord.
Couverture : Quentin Capelain
Le Nord en marche, Michel Vézina
À Sept-Îles, baignée de souvenirs d’enfance pour l’auteur et éditeur québécois, la beauté du climat rude s’efface au profit des marchés, des négociants, de « la sauvagerie des gains », qui mènent le Nord, ah la bonne affaire !, le Nord à la dérive. Déboussolée, prise en otage, dépouillée, ce n’est bientôt qu’une étendue sans hommes – et des hommes sans terre… Écrire alors pour résister à la brutalité de la ville et rattraper cette terre écœurée.
Couverture : les Venterniers
Automne, Didier Ayres
Au cœur d’une saison mystérieuse, la mort en embuscade appelle la vie la plus déclamatoire. Le paysage glacé, bientôt figé dans la désolation, porte en lui la brûlure d’un ultime combat : la fuite de la vie, comme un appel d’air, entraîne le poète à sa suite, qui traque les impressions, les chatoiements, révélés lentement sur sa palette intérieure.
Couverture : Yasmina Mahdi
du même auteur chez les Vagabonds des villes : Le Récit d'un arpentage.
Le Causse du Quercy, Pierre Veillat
Un paysage auquel le corps se heurte, contre lequel le coeur cogne. Une terre farouche, sauvage, qui éprouve ceux qui y cheminent comme ceux qui y travaillent. Des hommes qui y sèment désirs et volonté et parviennent, pour les plus audacieux, à cultiver un art de vivre. L’auteur sillonne ses sentiers de rocaille, dépositaires des vies passées, à s’user, se façonner, se nourrir jusqu’à épouser cette terre.
Couverture : Olivier Boisson
La Grande Forêt, Marie Demont
Une voyageuse un brin imprudente s’aventure dans la forêt, pour le seul plaisir de s’y égarer. Parmi la broussaille de l’inconnu, un sentier se dessine à travers les mots, qui sont, quand vient la nuit, autant de signaux lumineux. Alors la nature s’anime et engage un dialogue malicieux avec la poétesse, qui consent à se laisser adopter par cette cohorte de curiosités sauvages.
Couverture : Marie Demont
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5.00€Prix
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