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Les Routiers du vide est une plongée dans la vivacité du monde dès lors que sont liquidées les frontières entre le réel et la fiction. Dans une verve tragi-comique qui agace autant qu’elle amuse, ce livre est le récit d’initiation de jeunes auteurs qui s’évertuent à faire œuvre de journalisme. Comme dans toute enquête romancée, tout y est à la fois vrai et faux, mais vrai tout de même.

 

Hiver 2019. Alors que le pays, embrasé par les Gilets jaunes, est en crise, une petite clio sillonne le pays dijonais, sans véritable plan de route. À son bord, Sasha Ourta et Éric Lavenir, deux journalistes aussi désabusés qu’idéalistes, s’apprêtent à franchir une étape décisive : fonder « l’anti-journalisme ». Et c’est avec une enquête sur le monde des routiers qu’ils inaugurent une autre manière de documenter le réel. Se laissant volontiers désorienter, ils s’en remettent aux manifestants, routiers, militants, autochtones, tenanciers de relais-routiers, etc, croisés en chemin pour trouver l’étape suivante et font confiance au terrain pour fournir la matière du reportage. Mais plus les jours passent, plus le terrain semble les faire tourner en rond. 

 

 

En couverture : dessin d'Adrià Fruitos,

imprimé sur papier Keaykolour d'Antalis, "poussière de lune", 120gr, avec inclusions, 100% recyclé. 

corps de livre : 224 pages de Dune (certifié FSC) reliées sur la vieille couseuse Müller-Martini. 

 

Les Routiers du vide • Henri de Romeuf • Richard Pereira de Moura

21.00€Prix

Richard Pereira de Moura & Henri de Romeuf se sont rencontrés dans l’enquête et la critique sociale. Il s’agit de leurs véritables pseudos d’état civils. Partageant l’un et l’autre le goût des enquêtes au long cours, ils ont décidé de poursuivre leur travail en commun dans le champ du journalisme littéraire.


Le premier est géographe, il écrit parfois des choses sérieuses, il lui arrive d’enseigner ou de faire de la recherche. Depuis peu, il s’est aventuré dans le champ de l’art. Aux Venterniers, il a également publié Time is motion

Le second est journaliste de formation, il a même exercé un temps sans carte de presse, avant de faire le choix de devenir ouvrier qualifié dans l’échafaudage. 

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